1 septembre 2020
Le regroupement québécois des sports de combat réunissant le judo, la boxe olympique, le karaté, le taekwondo, la lutte olympique et le kickboxing peut enfin se réjouir. La pratique de ces disciplines sera enfin autorisée, en situation d’entraînement et selon des consignes bien précises, dès le 2 septembre.
Trois semaines après une rencontre entre les autorités gouvernementales, de la santé publique et les représentants des sports de combat, la ministre déléguée à l’Éducation et responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, a annoncé officiellement, lors d’une conférence de presse tenue au dojo de l’Institut national du sport du Québec, la reprise des activités à l’intérieur de balises strictes.
« Je suis très heureuse d’annoncer cette nouvelle phase de déconfinement qui touche le volet entraînement de l’ensemble des sports de combat. Je veux souligner la résilience et la patience des amateurs et amatrices de sports de combat », a mentionné la ministre Isabelle Charest.
« Je suis convaincue que les sportifs seront ravis et qu’ils et elles respecteront les règles établies afin que tous puissent pratiquer leur discipline en toute sécurité. Le déconfinement des sports au Québec s’est très bien déroulé jusqu’à présent, et j’ai confiance qu’avec cette nouvelle phase et la collaboration de chacun, la situation demeurera sous contrôle. »
Cette reprise est possible grâce aux efforts soutenus et collaboratifs des six fédérations québécoises de sports de combat. L’enjeu majeur de ces disciplines étant les contacts soutenus et la possibilité de présence de sang, plusieurs adaptations ont été proposées, notamment la création de petits groupes d’entraînement d’au maximum quatre personnes et le consentement obligatoire de tous les participants. De plus, sauf pendant les échauffements pré-combats et les affrontements comme tels, la distanciation physique de deux mètres devra être respectée en tout temps.
Les participants devront également s’engager à respecter minutieusement les consignes sanitaires en vigueur, et ce, même à l’extérieur de la pratique de leur sport, puisque leurs comportements pourront avoir un impact direct sur la santé de leurs partenaires d’entraînement.
Cette phase de déconfinement sportif est un soulagement pour le regroupement des fédérations de sports de combat, puisqu’elle permettra à 62 000 pratiquants, dont 30 500 membres affiliés, de renouer avec leur sport ainsi qu’à 510 clubs fédérés de relancer leurs activités pour la saison 2020-2021. Elle permettra aussi la survie de plus de 100 clubs qui prévoyaient une fermeture si les activités ne pouvaient reprendre en septembre.
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